« Olivier Moulin révèle, dans le récital Liszt qu’il nous propose, les diverses facettes de son talent. Il confirme, s’il en était besoin, que dans le domaine de l’interprétation pianistique la relève est véritablement assurée. Inauguré par une sardonique « Danse macabre » qui doit beaucoup à Saint-Saëns, son programme Liszt passe par « En rêve » (discret et sobrement lyrique), « Funérailles » (un côté un peu grandiloquent qu’il ne cherche pas à minimiser), « Sonnet de Pétrarque 104 » extrait des « Années de pèlerinage », « Après une lecture du Dante », « Impromptu » (fluidité du discours) et « Nuages gris » (ici très retenus). Il s’achève par la très célèbre « Totentanz » dont la version originale pour piano et orchestre a été esquissée dans les années 1840 et achevée une dizaine d’années plus tard » Jean DUPART